Saint-Sacrement

« Donnez-leur vous-mêmes à manger. »

Ce récit de la multiplication du pain prélude la dernière cène. Il évoque également le pain bénit et rompu par le Ressuscité à Emmaüs et la fraction du pain Eucharistique célébrée par l’Eglise primitive. A travers l’Eucharistie, c’est Jésus lui-même, le pain de vie qui se donne en nourriture et en vin pour que ceux qui croient en lui, aient la vie éternelle. Ceci est mon corps, ceci est mon sang.

Pain

L’hb. lehem et le gr. artos désignent aussi bien la nourriture (Gn 43, 31) en général que le pain, aliment de base de l’homme biblique. Il resta longtemps de fabrication exclusivement familiale et féminine (Gn 18, 6) ; s’il ne se vend pas, il peut faire l’objet de prêt, de troc, de don (cf. Os 3, 2 ; 1 S 25, 18). Mention est faite, plus tard, d’une rue des Boulangers à Jérusalem (Jr 37, 21). Le pain est rompu avec les mains et non coupé (Is 58, 7).

Lectures liturgiques du Dimanche

Gn 14, 18-20

Ps 109

1 Co 11, 23-26

Lc 9, 11b-17

 

« Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel, dit le Seigneur ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. » Jn 6, 51 

Source : Agenda Biblique 2019

M. Héritier Mangono

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